de Geneviève Peillon

Côtes du Roussillon

Bois sans crainte de ce nectar
À la robe rubis sombre
Qui saura t’aider dans l’inspiration de ta vie.
Et, dans la joute quotidienne,
Rappelle-toi cependant
Que rien ne vaut la force
Que tu puises dans l’eau de tes rêves.

Spectacle

Quand le soleil décline, le ciel se pare de mille feux
Offerts en multitude de couleurs.
La nature se donne
Et s’abandonne
À qui veut bien accorder un regard.
Toi aussi
Tu es spectacle dans le spectacle et,
Quand je te regarde, mes yeux chantent.

Extinction

La mort regarde les humains avec indifférence.
Elle sait qu’un jour ou l’autre chacun d’entre eux sera à sa merci.
La mort n’a ainsi plus de désir sinon celui de disparaître elle aussi,
Pour ne plus rien savoir.

Poids

La rivière a charrié les alluvions venues de la montagne.
Selon les jours, moi aussi je charrie ma vie venue de je ne sais où.

Et vous ?

Couleur d’âme

La couleur turquoise de tes lèvres me renvoie à la forme de tes yeux lorsque tu souris.

Mouvance

J’aime la douceur de cette main qui caresse, fait signe.
Peu importe quel signe.
La main accompagne l’intention.
Et si l’intention est belle, le geste l’est également.

Sans titre

Sais-tu que tu es attendu ?

Mirage

Le chemin est long.
Et le raccourci n’est qu’un leurre, une illusion d’avancer plus vite.

Où allez-vous ?

Dimension

D’aucuns ont des montres, d’autres ont le temps ;
à vous de choisir votre espace.

Le rythme est ordre cadencé dans la survenance des choses F. Neveu

Bulletin de l’Atelier

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