|
|
Et bien, si ! Viens. Tu verras. Il suffit de souffler sur la braise et la flamme se rallume.
|
|
En ces temps de réduction de la vie, on se sent réduit à une enveloppe corporelle, d'autant plus masquée qu'on la sait être un danger pour l'autre.
|
|
|
Où sont les odeurs, les gestes des sourcils, des paupières, cette présence si entière du corps, le goût de l'autre, le toucher ?
|
|
|
On se sent réduit à un apparaître, alors qu'on voudrait être.
|
|
|
Pour se mettre en relation, on apparaît en visio, alors qu'on voudrait être, en lien.
|
|
|
|
|
Aujourd’hui où tout semble difficile, on peut dire que mes ateliers sont des bouffadou : ils dirigent l’air, à chaque fois, sur un point précis de la braise du foyer tel que nous le portons tous, nous dit Proust, et l’écriture redémarre, tout le temps d’un week-end, et le feu va tenir jusqu’au prochain bouffadou.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|